Atelier "STREET ART"
Après le théâtre, la bande dessinée, le photoreportage, l’architecture, le design de lumière et le cinéma, les responsables de l’atelier, Sandrine Carnet (professeure d’arts appliqués qui encadre l’atelier) et Nathalie Pillon (professeure de sciences physiques) ont choisi le « Street Art ».
C’est avec une vingtaine d’élèves volontaires de la seconde à la terminale que l’atelier street art a démarré ce vendredi 11 octobre. Les élèves ont fait la connaissance de l’artiste peintre graffeur Antonin Rêveur. Après une présentation de son parcours et de son travail, Antonin les a initié au flop, écriture simple utilisée par les graffeurs.
Ils ont retrouvé Antonin Rêveur le mardi 15 octobre dans les rues de Villeurbanne et Lyon pour la découverte d’autres artistes lyonnais avec des techniques très différentes comme les peintures à la bombe, au pochoir, au rouleau, les collages etc.
Cet atelier se poursuit jusqu’en avril, il est constitué de deux groupes d’élèves : les « graffeurs » encadrés par Antonin et les « danseurs » encadrés par le danseur de Hip Hop et chorégraphe du conservatoire de musique de Chalon sur Saône : Jérémy Pirello. Les élèves vont travailler ensemble. Une restitution sera organisée le mardi 17 mars à 17h.
Pour en savoir plus sur l’atelier « Street Art » et suivre les réalisations des élèves, rendez vous sur le blog :
Première séance le 29/11/2019
Première séance de l’atelier Street Art vendredi 29 novembre. Dès 10 heures Jérémy Pirello a démarré l’atelier hip hop avec les danseurs. Après une série d’exercices rythmiques pour ressentir la musique à travers leur corps, le groupe a improvisé autour de figures classiques provenant de toutes les origines culturelles des habitants des ghettos américains. Les élèves ont terminés épuisés physiquement mais enthousiastes.
Antonin Rêveur a pris le relais à 13 heures avec les graffeurs. Les élèves placés autour d’un grand papier (2m X 8m) ont relevé le défi lancé : improviser un dessin tous ensemble. Au départ chacun devait créer un dessin individuel à l’encre de couleur, en privilégiant les taches puis changement de place pour forcer le travail collectif et bousculer la routine.
Et une nouvelle précision “ ce que vous faites sur la feuille ne vous appartient pas. Cela appartient au groupe, par conséquent chacun, chacune, peut intervenir, compléter, faire évoluer... sur ce qui est déjà sur la feuille” L'idée étant de permettre à toutes et tous de fondre son travail dans la réalisation collective. Toujours en actions les élèves ont finalisé les contours à l'encre de chine noire. Le défi est remporté car le résultat est superbe en seulement 3 heures de travail.